Collaboration spéciale des élèves du groupe 10
Rédigé par Annabelle Bouchard, journaliste-photographe
26 novembre 2019
C’est le 15 octobre dernier que les élèves du 1er cycle de l’École secondaire de Rivière-du-Loup ont eu la chance d’assister à la pièce de théâtre « Je suis William », une oeuvre de Rébecca Déraspe, qui s’adresse à un public de 10 à 14 ans. À leur retour en classe, les élèves du groupe 10 prirent position quant à la question suivante : « Après avoir vu la pièce, crois-tu qu’elle soit bien adaptée pour son public cible, soit les jeunes de 10 à 14 ans? ». Voici comment les élèves se sont exprimés à ce sujet…
Oui, elle était bien adaptée…
À mon avis, dans cette pièce de théâtre, le rôle de la femme est bien représenté pour l’époque. Par exemple, Margaret, qui sait lire et écrire grâce à son frère, risque la mort si quelqu’un l’apprend, car les femmes qui savent lire et écrire se font accuser de sorcellerie. Le rôle de la femme à cette époque est d’obéir à leur père ou à leur mari, comme une esclave. Donc, elles n’ont pas le droit de savoir lire et écrire. Finalement, cette pièce est adaptée pour les jeunes, car cela leur en apprend plus sur le rôle de la femme de l’année 1577. – Pascale April
Selon moi, la pièce de théâtre nous renseigne sur la vie et le rôle des femmes à cette époque. Par exemple, dans un passage de la pièce, on apprend que les femmes qui savaient lire et écrire étaient soupçonnées de sorcellerie, comme ce qui est arrivé à l’amie de Margaret, Bénédicte. Finalement, cette pièce en apprend plus aux jeunes à propos de cette époque. – Rosalie Bernier
À mon avis, le rôle des personnages est bien adapté à son public. Par exemple, le fait que William et Margaret soient frère et sœur et qu’ils ont environ le même âge nous prouvent que la pièce est bien adaptée. Il a donc été facile pour nous de se mettre à leur place et de bien comprendre la pièce. – Marilou Anctil
Personnellement, je trouve la morale de l’histoire très intéressante et touchante pour les jeunes. Par exemple, à la fin de la pièce, le narrateur nous explique qu’il ne faut pas se mettre de limite parce qu’on est une fille et que les femmes peuvent accomplir de grandes choses elles aussi. Les filles du public ont donc été interpellées. – Lyvia Rousseau
Personnellement, je trouve que l’époque est bien choisie, car on l’étudie présentement en histoire. On constate que le sexisme est très présent à cette époque. Par exemple, les femmes n’avaient pas le droit de faire des pièces de théâtre, ceci étant réservé aux hommes. Dans la pièce, Margaret n’avait même pas le droit de parole à la table ; c’était son père ou son frère qui parlait. Donc, l’époque était bien représentée dans ses faits et gestes pour aider le jeune public à se la représenter. – Charlotte Landry
Personnellement, je trouve que le rôle de la femme et de la fille est bien représenté. Malheureusement, à cette époque, elles ne pouvaient pas apprendre à lire ou à écrire, car elles seraient accusées de sorcellerie et punies. Par exemple, on peut voir que dans la pièce, William doit faire attention à ne pas révéler le secret de sa sœur. Sinon, elle serait accusée de sorcellerie comme son amie. Finalement, je trouve que la pièce nous fait prendre conscience de l’injustice. – Jasmine Pettigrew
Selon moi, la chronologie des évènements est facile à comprendre et simple à suivre. Par exemple, après le souper, il y avait le coucher. Ensuite, il y avait la nuit où Margaret écrivait, et là, le matin, etc. Il n’y avait pas de bonds dans le temps, ce qui rendait la pièce facile à comprendre pour les jeunes. – Charles-Olivier Pelletier
Selon moi, la pièce était réaliste et très captivante. Elle représentait bien l’époque dans laquelle cela s’est passé. Par exemple, Margaret n’avait pas le droit d’aller à l’école, ni de lire ou d’écrire. Elle devait faire des tâches ménagères, alors que William allait à l’école. Le public était donc bien informé des différences de l’époque. – Isadora Hallé
Non, elle n’était pas bien adaptée…
À mon avis, la pièce est trop irréaliste et l’histoire est trop déformée, puisque certains personnages ont été ajoutés. Par exemple, on dit que William Shakespeare a une sœur qui se nomme Margaret. Mais dans la vraie histoire, William Shakespeare n’a pas de sœur, ce qui peut faire décrocher le public. - Justin Gagnon
Encore bravo aux élèves du groupes 10 qui ont accepté de partager leur avis.
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