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Au bout du tabou - Le suicide - Laurie Dolbec-Boucher


Lorsque j’ai eu mon idée de projet, il y avait une personne proche de moi qui avait des idées suicidaires. Elle se sentait seule et, souvent, comme si personne ne pouvait la comprendre. Elle faisait peu confiance aux spécialistes. Donc, créer ce padlet avec des témoignages pouvait aider des personnes qui vivaient la même chose qu'elle. En effet, elles constateraient qu’elles ne sont pas aussi seules qu’elles le croient et qu’il y a plusieurs personnes dans la même situation, malheureusement. Aussi, j’ai intégré une travailleuse sociale pour que l’on comprenne bien comment cela se passe ainsi que des ressources d’aide à contacter au besoin.


Le but de mon projet était d’informer un public averti sur le sujet du suicide en créant un padlet. En effet, ce mode de présentation traite de la prévention, de statistiques, d’entrevues et de ressources d’aide. Avec ce moyen, le public serait effectivement sensisibilisé au sujet délicat qu’ils auront devant eux, puisqu’il me faudrait le partager moi-même pour que d’autres y aient accès; par exemple, aux intervenants de l'école, aux enseignants ou aux autres personnes qui voudraient de l'aide dans leurs interventions avec les jeunes.

Comme je voulais essayer de briser le tabou relié au suicide et que j’ai lu qu’en parler pouvait aider, j’avais, au départ, l’intention d’informer le public en général en créant un site web.

Cependant, j’ai dû modifier mon but et changer mon moyen après une rencontre avec Rosalie Hénault. (1) C’est pourquoi mon but est maintenant d’informer à partir d’un padlet pour que seul un public averti y ait accès.

Lors de ce projet, j’ai appris beaucoup comme créer un padlet ou encore trouver rapidement des solutions aux problèmes que j’ai rencontrés. Par exemple, lorsqu’on m’a dit qu’un site web ne serait pas un très bon moyen, car cela ne répondait pas vraiment aux bonnes pratiques, j’ai dû rapidement me trouver une autre alternative : un padlet.

Le principal défi que j’ai dû surmonter est de remettre mes critères à temps. En effet, j’ai beaucoup tendance à procrastiner. Alors, pour régler ce problème, mon superviseur m’a proposé de créer un échéancier hebdomadaire après chacune de nos rencontres. De ce fait, je me fixais des petits objectifs chaque jour afin qu’à notre prochain rendez-vous, j’aie terminé ce qu’il m’avait demandé. C’est d’ailleurs ce dont je suis fière parce que, malgré que je suis très adepte de la procrastination, j’ai quand même réussi à remettre à temps mon projet!


(1) Hénault Rosalie, psychologue, École secondaire de Rivière-du-Loup.



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