Élyse Charest, pigiste
29 avril 2020
Tous les 100 ans, un virus marque l’histoire. Est-ce une coïncidence? En effet, en 1720 a eu lieu la pandémie de la peste. En 1820, l’épidémie du choléra a fait son apparition. En 1920, c’était au tour de la grippe espagnole d’infecter 500 millions de personnes et d’en tuer 100 millions dans le monde! Cela a été la plus meurtrière de l’histoire. Et à ce jour, plus de 3 millions personnes dans le monde ont contracté la COVID-19 et au moins 200 000 en sont mortes.
Souvent, nous nous rappelons davantage d’un événement que d’un autre par son ampleur. Par exemple, une pandémie est beaucoup plus importante qu’une épidémie, car presque tous les pays sont touchés. C’est mondial, tandis qu’une épidémie ne touche qu’une zone en particulier. De plus, tout a changé du jour au lendemain. En effet, le 12 mars, les étudiants étaient tous à l’école. Le lendemain, ils ne savaient pas quand ils y retourneraient ni quand ils reverraient leurs amis. D’autres étaient au travail et ne se doutaient pas que leur commerce fermerait. Ces gens s’en souviendront longtemps. Ce virus restera dans l’histoire.
De plus, la COVID-19 a apporté de nombreux changements dans nos vies. Entre autres, nous devons nous tenir à au moins 2 mètres de distance des autres. Aussi, nous ne pouvons plus passer du temps comme nous le voulons avec nos amis et nos grands-parents. Par contre, cela a aussi quelques avantages. Nous pouvons constater, principalement dans les grandes villes, qu’il y a moins de pollution dans l’air. Ensuite, nous créons de nouveaux liens avec nos frères et sœurs. Nous avons plein de temps pour apprendre à cuisiner ou pour faire le grand ménage de la maison. En plus, nous pouvons nous mettre en forme en faisant de l’exercice physique chez nous. Nous prenons davantage conscience que nous sommes de grands consommateurs et que nous achetons souvent des choses que nous n’allons pas utiliser.
Finalement, la COVID-19 n’est pas à prendre à la légère. En attendant un vaccin ou un médicament miracle, écoutez les consignes du Gouvernement et lavez-vous régulièrement les mains. Ça va bien aller!
Merci Élyse, tu fais un beau portrait de la situation depuis mars. Nos vies ont été bouleversées et nous en ressortirons avec de nouveaux codes sociaux. Plus de bises sur les joues? Plus de poignées de main? Méfiance envers les gens qui toussent ou qui éternuent? Le port du masque dès qu'on se sent enrhumé? Bien des questions et j'en passe. Ce que j'espère, en tant que conscience collective, c'est le précepte que je radote souvent "je suis le jeune d'hier et le vieux de demain". Ai-je le goût d'être le vieux de demain? Beaucoup de consternation par rapport aux soins envers les personnes âgées non autonomes. Qui veut mourir en CHLSD? Prenons soin de nous tous.