Émy Caouette, journaliste et photographe
27 septembre 2021
Récemment, la découverte de plus de 215 corps d’enfants dans les régions autochtones a fait réagir. Malheureusement, ces pauvres enfants ont été enlevés à leurs parents et placés dans un pensionnat à Kamloops. Le pays pleure les victimes et des voix s’élèvent pour que les sites d’anciens autres pensionnats soient étudiés pour vérifier si d’autres petits corps s’y retrouveraient.
Entre 1831 et 1996, plus de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille pour être envoyés dans des pensionnats canadiens. C’est effectivement au printemps, dans l’Ouest canadien, qu’on les a retrouvés et cet évènement a bouleversé le pays en entier.
Cette tragédie a été commentée par Mme Kona Williams. Elle a été la première médecin légiste d’origine autochtone sur place lors de la découverte de ces négligences. Tout avait déjà été documenté dans les années passées lorsque ces drames ont été découverts. Les survivants ont raconté les mauvais traitements qu’ils ont subis et celui des autres enfants battus à mort dans ces écoles. Mais les autorités n’ont pas voulu les écouter ou les croire. Auraient-ils dû les écouter ? La réponse est oui. À ce moment, nous devons affronter les erreurs commises dans le passé pour réussir à mieux faire dans l’avenir. De plus, tout le pays est sensible à leurs souffrances et plusieurs organismes tiennent à honorer ces victimes autochtones.
Alors, depuis 2013, le 30 septembre a été nommé : « Journée nationale du chandail orange ». Cette journée se veut une reconnaissance du tort que le système des pensionnats a fait à l'estime de soi et au bien-être des enfants autochtones.
Pour conclure, l’École secondaire de Rivière-du-Loup est fière de pouvoir dire que ses élèves et ses membres du personnel participeront à cette journée.
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